• VOYOU a un maître drôlement obéissant !

    VOYOU a un maître

    Bon, le chien est propre… Ok. Mais alors question obéissance c’est une autre paire de manches…

    Si je l’appelle, il s’étire, comme un chat l’animal, une patte…, puis l’autre.., sans omettre les deux de derrière…. Il finit, après avoir entendu 20 fois « VOYOU VIENS », par se véhiculer jusqu’à l’autre personne des environs qui ne l'appelle pas (André, Lucie, ou un visiteur s’il en est), mais alors très lentement, plus lentement ? tu meurs… T’as vraiment l’impression qu’il sifflote en regardant ailleurs et qu’il se dit « ils m’énervent, mais ils m’énervent, je vais te leur montrer, moi, comment j’obéis quand on me siffle ! ».

    Pendant longtemps Lucie nous a dit : « Pauvre bête, il n’est pas bien fini, arrêtez d’essayer de le faire obéir, il ne peut pas comprendre, c’est pas de sa faute… » Alors nous nous étions résignés…

    Et puis aussi, il trottait si vite, et c’était si marrant de lui courir après sans jamais arriver à l’attraper… jusqu’au jour ou, en pleine montagne, nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer avant de rentrer après une bonne journée de marche.  On a lâché le VOYOU (faut bien qu’il se dégourdisse les pattes une dernière fois pour avoir sa dose de fin de semaine…) et la course a commencé comme à l’ordinaire… Sauf que là, elle a duré plus longtemps, vraiment plus longtemps, tellement longtemps que la nuit a commencé à tomber… et que faute de pouvoir l’attraper Lucie larmoyait presque… Nous avons mis trois heures pour récupérer la bête, la jeter dans la voiture, fermer la portière à double tour (comme s’il y connaissait quelque chose, aux serrures, le chien !), et rentrer à la maison épuisés à la nuit noire !

    Alors la décision s’imposait : puisque nous étions incapables de dresser notre chien, nous allions nous adresser à un spécialiste… Nous en avons trouvé un bon : ce type est d’un calme olympien et sa devise est – en gros  - qu’il n’y a pas de mauvais chien, il n’y a que de mauvais maîtres. Nous avions choisi l’option cours en milieu urbain et nous nous rendions donc pour cet enseignement au PARC de la TETE d’OR  à LYON, lieu dense  en population selon les heures s’il en est. Il nous avait préconisé d’y aller à tour de rôle, une fois Lucie, une fois André, une fois moi etc…

    Lucie et André ont participé aux premières leçons où il nous expliquait que nous étions trop grands pour un chiot et que les tous premiers temps il convenait de nous baisser pour lui parler pendant le dressage afin qu’il ait moins peur… Ok nous l’avons fait… Mais presque tout de suite après, André est parti en mission en Amérique du sud pendant plus d’un mois, et lorsqu’il est revenu, à peine descendu de l'avion, j’ai tenu à ce qu’il conduise le chien à sa leçon pour qu’il apprécie des progrès… (Sic ! je n'aurai pas dû, satané décalage horaire que nous fais-tu faire !)
    J’ai seulement omis de lui dire que désormais nous lui donnions nos ordres debout, bien droit…

    Quand le dresseur a dit en tout début de cours, pour prouver que le VOYOU obéissait au doigt et à l’œil : « ASSIS », qu’elle ne fut pas ma surprise de voir mon André s’accroupir illico et s’entendre dire par le maître chien : « Non, Monsieur, pas vous, le chien… ».

    VOYOU a un maître drôlement obéissant !

    Vous me croirez si vous voulez, moi je me suis écroulée de rire, mais pas un seul muscle du visage du dresseur n’a frémi : c’est çà un MAITRE CHIEN !

    VOYOU a un maître drôlement obéissant !

    « Comment suis-je arrivé là moi ?VOYOU : Une chute efficace ! »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :