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    "IL ETAIT UNE FOIS..."

    c'est l'histoire que racontait ma maitresse à ses amis quand j'étais petit que je vous rapporte ici :

    Comment suis-je arrivé là moi ?

    J'en ai rêvé très longtemps... 
    Depuis que ma mère, profitant de mon éloignement pour un mois de vacances, a donné mon PIPO (fox à poils durs)  à  une dame du quartier, sous prétexte qu'elle ne pouvait pas le laisser seul sans qu'il ne hurle (C'était vrai mais depuis le début c'est à dire depuis 4 ans ! Or  elle ne sortait jamais que pour faire ses courses quotidiennes, ce qu'elle a bien évidemment continué à faire après  ce "don" !
    J'avais alors  environ 16 ou 17 ans,  mais j'ai pleuré, pleuré pendant des jours et des jours...
    Depuis, dès que je trouvais sur ma route un bon toutou sympa, je rêvais de l'embarquer chez moi  (ce que je n'aurais jamais fait, ma devise étant : NE JAMAIS FAIRE  A AUTRUI...) et je compensais avec celui de mon frère (berger allemand fugueur - et qui s'est perdu x fois) et ceux de mes copines, toutes 2 propriétaires  d'un bon gros briard - l'un beige et l'autre noir.  

     Et puis mon mari travaillait de plus en plus, de plus en plus souvent à la maison le soir, tard, et le week-end... jusqu'à me dire  : "ça serait plus facile si j'avais un fax à la maison"... "Alors là : pas question, et si tu achètes un fax pour bosser encore plus, moi je prends un chien !" ai-je répondu. Le samedi suivant le fax était installé et le dimanche matin, JACK, le bébé cairn terrier faisait son entrée dans le monde inconnu pour lui de la Croix-Rousse (un quartier de LYON).

    Je n'aime pas beaucoup donner un nom "humain" à un chien, j'ai donc rebaptisé mon toutounou "VOYOU" même si le "V" n'était pas "sa" lettre, ce dont je me moquais éperdument puisqu'il n'a pas ses papiers (chut, faut pas le dire... par les temps actuels c'est mal vu !).

    Qu'est ce que j'étais heureuse de le voir déambuler maladroitement, un tout petit peu moins de le voir pisser n'importe ou dans la maison, mais il était si mignon...

     

    Comment suis-je arrivé là moi ?

    Alors on s'est mis à mettre des journaux par terre dans tous les coins (regardez la photo !) on en descendait même dans le caniveau dans la rue, les voisins étaient morts de rire et la boulangère m'accueillait tous les jours avec un grand "Alors ???" auquel j'ai répondu longtemps "Toujours pas" énigmatique qui inquiétait quelque peu ses clients !

     

    Comment suis-je arrivé là moi ?


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  • VOYOU a un maître

    Bon, le chien est propre… Ok. Mais alors question obéissance c’est une autre paire de manches…

    Si je l’appelle, il s’étire, comme un chat l’animal, une patte…, puis l’autre.., sans omettre les deux de derrière…. Il finit, après avoir entendu 20 fois « VOYOU VIENS », par se véhiculer jusqu’à l’autre personne des environs qui ne l'appelle pas (André, Lucie, ou un visiteur s’il en est), mais alors très lentement, plus lentement ? tu meurs… T’as vraiment l’impression qu’il sifflote en regardant ailleurs et qu’il se dit « ils m’énervent, mais ils m’énervent, je vais te leur montrer, moi, comment j’obéis quand on me siffle ! ».

    Pendant longtemps Lucie nous a dit : « Pauvre bête, il n’est pas bien fini, arrêtez d’essayer de le faire obéir, il ne peut pas comprendre, c’est pas de sa faute… » Alors nous nous étions résignés…

    Et puis aussi, il trottait si vite, et c’était si marrant de lui courir après sans jamais arriver à l’attraper… jusqu’au jour ou, en pleine montagne, nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer avant de rentrer après une bonne journée de marche.  On a lâché le VOYOU (faut bien qu’il se dégourdisse les pattes une dernière fois pour avoir sa dose de fin de semaine…) et la course a commencé comme à l’ordinaire… Sauf que là, elle a duré plus longtemps, vraiment plus longtemps, tellement longtemps que la nuit a commencé à tomber… et que faute de pouvoir l’attraper Lucie larmoyait presque… Nous avons mis trois heures pour récupérer la bête, la jeter dans la voiture, fermer la portière à double tour (comme s’il y connaissait quelque chose, aux serrures, le chien !), et rentrer à la maison épuisés à la nuit noire !

    Alors la décision s’imposait : puisque nous étions incapables de dresser notre chien, nous allions nous adresser à un spécialiste… Nous en avons trouvé un bon : ce type est d’un calme olympien et sa devise est – en gros  - qu’il n’y a pas de mauvais chien, il n’y a que de mauvais maîtres. Nous avions choisi l’option cours en milieu urbain et nous nous rendions donc pour cet enseignement au PARC de la TETE d’OR  à LYON, lieu dense  en population selon les heures s’il en est. Il nous avait préconisé d’y aller à tour de rôle, une fois Lucie, une fois André, une fois moi etc…

    Lucie et André ont participé aux premières leçons où il nous expliquait que nous étions trop grands pour un chiot et que les tous premiers temps il convenait de nous baisser pour lui parler pendant le dressage afin qu’il ait moins peur… Ok nous l’avons fait… Mais presque tout de suite après, André est parti en mission en Amérique du sud pendant plus d’un mois, et lorsqu’il est revenu, à peine descendu de l'avion, j’ai tenu à ce qu’il conduise le chien à sa leçon pour qu’il apprécie des progrès… (Sic ! je n'aurai pas dû, satané décalage horaire que nous fais-tu faire !)
    J’ai seulement omis de lui dire que désormais nous lui donnions nos ordres debout, bien droit…

    Quand le dresseur a dit en tout début de cours, pour prouver que le VOYOU obéissait au doigt et à l’œil : « ASSIS », qu’elle ne fut pas ma surprise de voir mon André s’accroupir illico et s’entendre dire par le maître chien : « Non, Monsieur, pas vous, le chien… ».

    VOYOU a un maître drôlement obéissant !

    Vous me croirez si vous voulez, moi je me suis écroulée de rire, mais pas un seul muscle du visage du dresseur n’a frémi : c’est çà un MAITRE CHIEN !

    VOYOU a un maître drôlement obéissant !


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  • VOYOU : Une chute efficace !

    Avez-vous déjà vu un chiot terrorisé ?
    Moi oui, mais je n’ai rien pu faire pendant les premières secondes du drame tant je riais…

     

    VOYOU n’était avec nous que depuis 15 jours quand sont arrivées les vacances de Noël et le SKI ! Nous l’avions bien entendu emmené avec nous et les voisins de l’immeuble de Lyon devaient être contents de pouvoir finir l’année sans nous et surtout sans lui tant il pleurait le soir au moment du coucher !

    C’était intenable et j’ai eu bien du mal à résister mais je refusais qu’il monte dormir dans les chambres moquettées… (Voir article 1 le concernant !) : Ah c’était terrible il essayait tout, depuis les p’tites larmes, sorte de doux couinements plaintifs, jusqu’aux beuglements tonitruants (mon neveu FREDOUILLE hébergé chez nous à cette époque me disait chaque vendredi  soir : « Ah enfin le WE, que je suis heureux de rentrer dormir chez ma mère, au calme… loin de « ta meute » ! »).

    Donc le VOYOU a découvert la neige (il adore çà et se roule sur le dos dans la profonde, ou alors se creuse des igloos…). Par contre il était vite  crevé par ses découvertes et piquait de bons « roupillons » dans la journée, n’oubliant pas pour autant que passé 10 h il se devait de nous faire son concert quotidien, le chi…ot !

    C’était un duplex avec une sorte d’échelle de meunier qui conduisait à la mezzanine où nous dormions… sans lui. Afin d’éviter qu’il nous rejoigne d’une part, ou qu’il tombe entre deux marches d’autre part… nous avions installé sur une marche sur deux des chaises renversées pour faire un barrage. Il ne pouvait donc pas grimper mais il s’est mis d’abord à gindre, puis à couiner, avant de franchement attaquer les aboiements…

    Excédé, mon mari a voulu se lever pour le faire taire mais n’a pas allumé la lampe. Il s’est pris les pieds dès la première chaise dans un barreau et a dégringolé encore moins « discrètement » la volée d’escaliers… 

    Je m’étais immédiatement levée pour allumer et je reverrai toute ma vie :

    • les yeux du chien à l’envol si bruyant de son maître puis sa fuite désespérée sous le buffet pour se protéger de ce déluge…
    • et les yeux du maître lorsqu’enfin il a touché le sol aux bas des marches, pris dans un entrelacement de chaises… (Mais sain et sauf - je vous rassure !)

    VOYOU : Une chute efficace !

    Mon fou rire calmé, l’appartement fut rangé, le chien et son maître réconfortés et le silence définitivement installé.

    Il me semble en fait que c'est ce soir-là - suite à la peur qu’il avait eue -
    que VOYOU a pris la ferme résolution de désormais se taire et d’aller dans son panier sans rien dire à la tombée de la nuit …

    VOYOU : Une chute efficace !

     


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  • VOYOU : Une vaccination mouvementée !
    Il faut faire mettre à jour les vaccins de son chien tous les ans, et nous en profitions pour demander au vétérinaire outre son examen traditionnel, de vérifier les oreilles, et de vider les glandes annales…
    Ces glandes sécrètent une substance permettant probablement aux chiens sauvages de marquer leur territoire. Chez nos chiens domestiques, les glandes se vident lors de la défécation ou lors d'une forte émotion, via deux petits canaux débouchant au niveau de l'anus… et bonjour l’odeur…  

    Notre véto semblait de pas aimer cette tâche plus que nous, mais du fait de mon insistance (et étant donné les prix qu’il pratiquait !) il s’exécuta en râlant un peu, puis excédé, il alla ouvrir la porte de son cabinet donnant directement accès à la rue, pour jeter le kleenex utilisé dans la poubelle qui attendait sur le trottoir le passage des âniers … Oh l’erreur : c’était une grande avenue du quartier de la Croix-Rousse, très passagère et toujours très utilisée par les véhicules quelle que soit l’heure de la journée.

    Le VOYOU, bien loin d’être si demeuré que certains le croyaient , n’a mis qu’une seconde pour sauter de la table (M. le véto nous avait fait enlever la laisse pour un meilleur examen…) et pour se faufiler en courant entre nos jambes jusqu’à cette porte miraculeusement ouverte. Ni André, ni moi, ni le véto n’avons eu le réflexe salutaire qui nous aurait permis de le plaquer au sol…

    VOYOU : Une vaccination mouvementée !
    Mais le véto pas du tout concerné (un comble quand même !) est re-rentré dans son cabinet en disant :

    "Bon, et bien... moi je vous attends là, hein, c’est qu’il court vite l’animal….
     Heu - au fait-  ne trainez pas trop, hein, c’est que  mon cabinet est plein…" .
    Un brin « sciés », nous nous sommes néanmoins mis à la poursuite du toutou, mais vous connaissez l’histoire : le rattraper n’est effectivement toujours pas une chose facile. En plus, il venait d’être piqué par l’aiguille, d’avoir ses glandes tripatouillées par un type qu’il ne connaissait finalement qu’à peine, bref il était moins que jamais décidé à nous obéir… Il a vite trouvé un nouveau jeu : courir après les voitures, qui zigzaguaient pour l’éviter… J’étais sûre que cela allait mal finir et je maudissais cet idiot de véto qui n’avait pas voulu que je garde mon chien en laisse… en ayant sans doute l’air désespéré sur le trottoir tandis qu’André arrêtait les voitures d’un geste de la main, en plein milieu de la chaussée.
    Heureusement, les chauffeurs de bus TCL (Transports en Commun Lyonnais) nous voyaient tous les matins depuis des mois avec le bébé chien (et ses journaux (sic)) et jouaient parfois avec lui au terminus… L’un d’eux a vu le chien courir, il n’a pas hésité : il a bloqué la circulation avec son bus et il est descendu avec tous les gamins qui partaient au collège et qui connaissaient le VOYOU, lequel devant cette armée de copains qui l’encerclaient a sauté de joie dans les bras du chauffeur. Ce dernier nous l’a remis tout ému, tout le car à applaudi ! Tout çà n’a duré que quelques minutes, mais pour moi ce fut une sorte d’éternité : digne d’un court-métrage !

    VOYOU : Une vaccination mouvementée !

     Ah au fait, plus moyen de passer devant la boutique du véto,
    VOYOU bloquait des 4 pattes dès qu’on approchait à moins de 10 m :

    Pas grave, on a changé d’itinéraire
    et de vétérinaire !

    VOYOU : Une chute efficace !


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    VOYOU...   c'est moi !

     

    "et j'ai honte de tout ce qu'elle vous raconte.... "

     

    VOYOU....

    VOYOU...   c'est moi !


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  • Parmi les toutes premières rencontres que VOYOU a fait dans le Nord Dauphiné, il y a eu le troupeau des vaches qui paissaient tranquillement dans le pré jouxtant notre terrain…
     

    VOYOU fait la bise à Marguerite


    Il était très attiré par ces grosses bêtes qui, très gentiment, le suivaient le long du grillage quel que soit son déplacement. 

    VOYOU fait la bise à Marguerite

     

     

     

    VOYOU fait la bise à Marguerite

    C’était rigolo à voir cette petite boule de poils qui semblait suivie par une cohorte de fans gigantesques pour elle…

    Il n’avait absolument pas peur et dès qu’il arrivait, il fonçait se mettre debout contre le grillage  mis en place pour éviter ses fugues… On aurait dit qu’il les appelait : en tous cas elles rappliquaient toutes directement vers lui et c’était vraiment la cohue pour déterminer qui serait l'élue du jour pour la bise…
     

    Oui, vous avez bien lu, elles se battaient presque pour mériter la léchouille du VOYOU sur le bout du museau, allant jusqu'à se mettre à genou pour qu’il ait moins de mal….

                            Vous ne me croyez pas ? : regardez !

    Désolée pour la très mauvaise qualité du film pourtant effectué par la fnac en copie DVD :il parait que mon film s’est plié et qu’en le projetant souvent j’ai fini par l’esquinter complètement, sniff !

     

    VOYOU fait la bise à Marguerite

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  • VOYOU :


    Si si, ma grande copine Lucie, ma "soeur", a débarqué l'autre jour, avec son "fils", un croisé Border Collie et Chien Loup.... tout noir, juste quelques poils blancs à l'extrême bout des pattes et de la queue... et un vague noeud papillon, histoire de frimer...

    VOYOU :


    Ils me disent que je dois être gentil avec lui, que c'est un bébé (tu parles, Adrien l'a pesé devant moi, et à 4 mois il fait déjà trois kilos de plus que moi !) et bien ce morfale, non seulement ils lui donnent MES croquettes - si j'ai bien vu que c'étaient MES croquettes !) mais si je l'avais laissé faire, il me bouffait aussi MA pâté du matin...  Authentique... Alors là, mon sang n'a fait qu'un tour et je lui ai foncé dessus... Heureusement que Lucie est sortie en courant avec lui, sinon.....

    Mais un peu plus tard, alors que je me gelais dehors (je faisais juste un peu la gueule histoire de montrer que MOI j'étais chez MOI, et je refusais de rentrer dans la maison, mais bon au bout d'un moment, fait pas très chaud en cette saison), et quand ma maitresse est venu me chercher, j'ai bien voulu rentrer.

    Et bien ce nounours, il s'est placé devant la porte... J'vous jure, MA porte... La encore, j'ai montré les crocs... et il est parti dehors en lançant des KAI KAI KAI à fendre l'âme... Hé hé il avait l'air malin... 

    Bon, il faudra bien que je m'y fasse notez bien, mais je voulais d'abord leur faire comprendre à tous, et à lui aussi bien sûr, que le CHIEN de Mons, c'est MOA, rien que MOA et que j'invite et tolère qui je veux... bien et c'est tout... 

    VOYOU :


    PS Ne le dite à personne, mais il est mignon tout plein et rigolo ... quand il ne me pique ni ma bouffe ni mes jouets, ni mes maîtres.

     

    VOYOU :

     


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    VOYOU : mais c'est quoi ce truc ?


    Hier matin ils se sont mis à tondre la pelouse... enfin l'herbe plutôt... Alors je me suis planqué dans un petit coin tranquille à  l'ombre....


    Soudain je les ai vu s'agiter, gesticuler, foncer chercher l'appareil photo mitrailler l'herbe.... Ils deviennent zinzins ai-je pensé.... Ils ont même téléphoné à Michel, le voisin, pour qu'il vienne voir la bête...

    "La bête ? Quelle bête ? Bon, faudrait peut être que je me lève pour aller voir moi aussi..."

    Et  là, au pied du banc, j'ai vu çà :

    VOYOU : mais c'est quoi ce truc ?Pratiquement 10 cm, un bon index d'épaisseur... et en plus quand Christiane a voulu l'embêter avec une herbe elle lui a craché dessus  à au moins 50 cm.... si, si je vous jure que c'est vrai... et après la bestiole a tenté de se faire la malle a une vitesse très impressionnante... 


    Moi, le chien Voyou, j'avais jamais vu ça, mais eux non plus semble-t-il pas plus que le voisin !
    Alors en noctune, ma maitresse a cherché sur internet, et elle a trouvé : c'est la chenille du cossus-cossus gâte bois ! et cette cochonnerie mange l'écorce des arbres vieillissants, particulièrement les saules, les cerisiers, pruniers, tilleurs, marronniers, prunier et bouleaux...

    Un article très bien fait sur ce gâte-bois nous a permis de comprendre que les sciures brunes que l'on retrouve depuis deux ans au pied du saule à côté de la maison, sont son oeuvre....

    Armés de piochon nous avons creusé au pied de l'arbre le long du tronc, comme indiqué,  et nous avon trouvé une bonne douzaine de gros vers....  sitôt détruits....

    Ensuite nous avons regardé de très près le tronc, l'avons sondé.... et en fait nous avons découvert d'énormes galeries creusées dans le tronc....dont deux monstres sont sortis pour leur perte, et plein de petits vers.... Mais deux galeries s'enfonçaient très profond, trop profond pour que l'on ose continuer la chasse....

    VOYOU : mais c'est quoi ce truc ?

     

    L'arbre de ma maîtresse, le tout premier achat fait avec sa première paye....

    Oui certaines s'offrent des robes ou des bijoux, ben elle, elle s'était offert un arbre.... C''était en 1970.... C'est vous dire si elle y tient !

    Ben après tout çà elle avait l'air  toute tristounette...  Faut dire que maintenant, il a une assez  sale tête le saule, enfin, un sale tronc  plutôt !


     
     
    Mais le combat s'est poursuivi... Mon maître a sorti le Karcher, et il a bombardé les galeries d'eau !!!

    Après ma maîtresse a soigneusement enfoncé des cotons imbibés d'anti pucerons et insectes pur, elle a mis du produit contre les vers dans la terre au pied de l'arbre, puis vaporisé le tronc avec un autre produit....
     
    Et demain elle va goudronner les plaies....
     
     
    Pffff quel travail pour un arbre !

     

    VOYOU : mais c'est quoi ce truc ?

    M'enfin, moi aussi il m'ont bien soigné.... Bon d'accord, je ne suis plus un jeune homme, je marche péniblement sur trois pattes, mais franchement, elle est pas belle la vie même si je suis obligé de m'asseoir de travers ?
     

    VOYOU : mais c'est quoi ce truc ?

     

    VOYOU : mais c'est quoi ce truc ?



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  • VOYOU : il est revenu !

    VOYOU : il est revenu !

    ...lui là,
    le chien de Lucie,
    celui qu’ils appellent MAKI ! 

     

    Et il est très grand maintenant… et toujours tout noir,  et tout fou…

     

    Dès que nos regards se sont croisés, j’ai voulu jouer la terreur, mais cette fois, cela n’a pas marché, il n’est pas parti en faisant kai kai kai comme avant, ce chien ! Il m’a mordu…. Si c’est vrai, il a mis mon cou entier dans sa grande gueule et si Lucie ne l’avait pas arrêté…



      VOYOU : il est revenu !Bon ben, d’accord, il faut donc que je me méfie… je note… Mais comme j’avais grogné le premier, je me suis fais sermonner…. : «  Veux-tu bien être gentil, il est sympa le Maki »….

    Ok bon, j’ai compris… et puis tiens tout ce tapage m’ennuie, je vais me balader au fond du terrain…



     VOYOU : il est revenu ! 

    Mais j’y crois pas, il me suit et de près encore…
    Mais ce n’est pas vrai, on ne peut plus pisser tranquille ici…




     

    VOYOU : il est revenu ! 

    Là non plus… et en plus il ose me sentir les fesses !

    "C’est que j’ai horreur de ça moi, attends que je te montre les dents , t’as compris ?"

     


      VOYOU : il est revenu !

    Rien à faire, pas moyen de le semer…
    Faut dire qu’il court vite avec ces grandes pattes, le gaillard !

     


    VOYOU : il est revenu ! 


    "Bon écoute, je veux bien te montrer mes « bons coins »,
    mais après tu me fous la paix, d’accord ?"

     


     VOYOU : il est revenu !


      « Mouais, j’veux bien… mais après ...on joue ? » 

     
    Pff, il n'a rien compris, je suis fatigué moi d’arpenter le terrain avec cette sangsue collée à mes basques…

     


    VOYOU : il est revenu ! Oui c’est ça Lucie, retiens moi sinon, je vais me le faire ton cabot ! Il n’écoute rien…

    j’ai beau grogner, montrer les dents, rien n’y fait !



    VOYOU : il est revenu !


    Tiens, finalement j’en ai marre, je rentre et je lui cède le terrain !

     

     

     


     Ah ben, voilà qu’il va s’installer… j’y crois pas, si seulement ça pouvait être vrai…

    Il veut monter dans le hamac avec Lucie… Ha ha ha on va rire : il n’y arrivera jamais… un chien dans un hamac, c’est pas possible !

    VOYOU : il est revenu !

    Ah ben flûte alors : il y est et en plus ça à l’air confortable ce truc…
    Ah si j’avais encore mes quatre pattes et si je pouvais sauter, j’essayerai bien !


    « Dis Lucie, pourquoi t’en avais pas un de hamac quand j’étais petit ? »


    Bon alors il est là bas, moi je peux enfin dormir… c’est que tous ces tours dans le jardin, j’ai perdu l’habitude, moi, sur trois pattes, je ne vais plus trop loin, d’habitude, je m’économise… Ahhhh dormir….

    Mais qu’est ce que c’est que ce chahut… Pourquoi Lucie crie-t-elle ? J’ai rien fait moi, je dormais ! Bon faut que j’aille voir… C’est après le MAKI qu’elles semblent en avoir ma maîtresse et Lucie…

    Quoi une balle ? Elles jouent à la balle et on ne m’a pas appelé ? D’ailleurs faudra qu’on m’explique pourquoi chaque fois qu’il vient, lui là, on me planque tous mes jouets… Mais qu’est ce qu’elles font ? Ah oui, le test d’intelligence comme elles disent… facile !

    Mais non, ce nigaud ne comprend pas… Pourtant Lucie lui montre bien où elle la cache la balle, sous le pot de fleurs posé à la renverse… Mais rien n’y fait, ni les « Cherche Maki » de ma maîtresse, ni les « Oui, Maki c’est bien ! » de la sienne…  il s’assoit devant le pot et il attend penchant la tête à gauche, puis à droite...

    « Et, nigaud,  tu crois peut être qu’elle va en sortir toute seule du pot ta balle ? »

     

    Bon ok, je me lève, faut que je lui montre.

    « Eh toi, regarde un peu l’ancien !  T
    u vois, il suffit d'un p’tit coup de patte avant juste sur le bord du pot, là t’as bien vu ?
    et hop il se renverse et t’as plus qu’à prendre la balle ! ».


    Et dire que je vais le revoir  peut être dans trois mois, et encore...
     

    "Et vous pensez qu'il va s'en souvenir ? "

    VOYOU : il est revenu !

    VOYOU : il est revenu ! 


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  • VOYOU : mon amour de cairn !


    J'en rêvais depuis longtemps, et plus il devient vieux, plus l'envie me tenaillait....

    Cela a été laborieux (heureusement que fait au pastel j'ai pu reprendre ma copie moult fois, merci papier pastelmat !)  mais j'y suis arrivée, avec les conseils de pas mal de copains sur la technique....

    Et je suis fière de moi... Je lui ai montré  bien sûr,  et il n'a rien dit : preuve qu'il ne l'a pas trouvé hideux son portrait,  non ? Et vous, qu'en pensez-vous ?

     

     

    VOYOU : mon amour de cairn !

    VOYOU : mon amour de cairn !
      

    VOYOU : mon amour de cairn !

    Bon pour éviter les questions, je tiens à préciser que le losange entre ses deux yeux est dû à la toiletteuse... qui dégage, à ma demande, ses yeux . Etant donné son grand âge (14 ans depuis peu !) ils doivent être soignés tous les matins... Naturellement, il a en fait des cheveux pleins les yeux et je vous avoue que j'ai béni cette dame de m'éviter encore bien des coups de pastel supplémentaires !

    VOYOU : mon amour de cairn !


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    VOYOU et GRIGNETTE : neige, la grande découverte !

     

    VOYOU et GRIGNETTE : neige, la grande découverte !    Il était une fois...
       une petite minette toute jolie,
       que ces maitres – allez savoir pourquoi –
       avaient baptisée GRIGNETTE

    Elle vivait sur un joli balcon de quelque part à Villeurbanne, dans l’est lyonnais et de sa position stratégique, elle surveillait TOUT ce qui se tramait dans le quartier - enfin, quand elle ne faisait pas la sieste, affalée de tout son long au soleil juste derrière la porte fenêtre :

    VOYOU et GRIGNETTE : neige, la grande découverte !Mais aux premiers jours de la nouvelle année 2010, y’a un drôle de truc qui s’est produit…. Un matin, elle a voulu aller faire sa gymnastique quotidienne et prendre un bol d’air frais sans omettre de se faire un peu les griffes sur SON paillasson puisqu’elle n’a pas le droit de s’agiter de trop à l’intérieur.

    Ben c’était tout blanc partout, elle était obligée de plisser ses jolis yeux tant la luminosité était intense. Et puis y’avait un autre truc étrange : plus de bruit… tout était ouaté… et puis la dernière, mais très désagréable chose : c’était FROID et bizarre, comme mouillé.

    Mais surtout y’en avait plein son paillasson, et ça c’était pas terrible du tout !  « Je les ai regardés droit dans les yeux, histoire de leur faire comprendre, non mais ! »

    Elle est sortie,  d'abord très lentement, puis elle a tout reniflé, prudente, tâté du bout de la patte, et cette drôle de chose justement, ben elle restait collée à sa patte, même si elle la secouait très très fort…

    « C’est pas normal ça, Chris, laisse moi rentrer à l’abri, vite, vite au chaud… »

    Mais quand même, c’est trop pas comme d’habitude : « Faut que j’y retourne ! »

    Allez quelques miaulements pour leur faire comprendre et la voila repartie pour une seconde exploration… Zoufff sortie un peu vite, et voilà qu’elle vient de rater son virage et de faire un sacré dérapage… non contrôlé bien sûr, alors forcément, maintenant elle est toute couverte de cette chose…n’y voit plus rien… et puis ça lui coule dans le dos… et c’est gelé !

     « Chris je veux rentrer, que tu me cocoonnes encore dans tes bras avec une bonne serviette bien chaude pour essuyer tout ça et hop dans mon panier : les explorations sauvages, c’est pas pour moi, suis une toute petite chose délicate, moi. Attends, sous la couette, ce sera encore mieux ! »

      « Quoi ? qu’est ce que tu me racontes ? Un guide es-neige, rien que pour moi ? Dans des contrées campagnardes que je ne connais pas ? Bon alors je veux bien qu’on en parle… Mais c’est quoi la neige ? Ce truc tout blanc qui brille, qui colle, qui est gelé et qui tombe d’en haut…Et y’en a beaucoup chez lui ? Plus de 30 cm ? 

    VOYOU et GRIGNETTE : neige, la grande découverte !

     « Mouais, c’est joli !  Mais c’est qu’il y’en a beaucoup de …N E I G E...! Et puis c’est c’est qui ce guide ?  Un vieux ? Tant mieux il doit avoir de l’expérience… Quoi ? Un vieux CHIEN, c’est quoi ça ? un chien ? Un truc plein de poils très rudes, bahhh.  T’as pas autre chose ? »

     

    VOYOU et GRIGNETTE : neige, la grande découverte !

     « Ahhh mais on dirait qu'avec tous ces longs poils il fait chasse neige ?C’est bien pratique ça dis donc ! N'empêche que j'ai peur, moi,  t’es folle, je vais m’enterrer et mourir étouffée dans ce truc… Ah tu ne crois  pas ? Parce que son maître fait des chemins tous les jours pour que le chien VOYOU puisse aller se promener ? Fais voir :

    VOYOU et GRIGNETTE : neige, la grande découverte !

     Il a de la chance ce VOYOU, moi aussi j’en veux des chemins sur mon balcon et puis, au moins, pourriez dégager mon paillasson… ou alors me mettre une chaise pour que je regarde tout ça de plus haut… Waouhhhh mais c’est que je me mouille les fesses, moi sur cette chaise. Je vais monter sur le dossier.

    VOYOU et GRIGNETTE : neige, la grande découverte !

     Bon c’est pas confortable, debout sur les orteils, comme ça je ne vais pas tenir longtemps…

     Allez ouvrez, j’ai trop froid ! 

    D’accord OUI, c'est bon

    j’irai voir votre VOYOU s’il est d’accord… ».

     « D’accord, moi ? Tu rigoles, un chat, et puis quoi encore !  Je préfère m’en aller tiens ! Zut, le portail est fermé…

    VOYOU et GRIGNETTE : neige, la grande découverte !

     Hein ? Quoi ? Parle plus fort, suis sourd moi… Tu verras  bien quand tu auras 15 ans comme moi…  Plus fort te dis-je !

    VOYOU et GRIGNETTE : neige, la grande découverte ! 

     

     

     

     

    Ma gueule ?

    Ben quoi qu’est ce qu’elle a ma gueule ?

    D’abord j’aime pas les chats ! »

     

     
     

     VOYOU et GRIGNETTE : neige, la grande découverte !


    « Ah bon et bien si c’est comme ça,

    moi aussi je m’en croise les pattes,

       et je reste au chaud, na ! »

     

    VOYOU et GRIGNETTE : neige, la grande découverte ! 


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    La guerre est déclarée... pas de quartier !

    Il y a des années que mes maîtres ont constaté la présence dans tous les prés des environs de plusieurs familles de lapinous…

     

    Plus jeune et tout guilleret, je passais des heures à faire  course avec eux, on était toute une bande de copains… Le soir, à la tombée de la nuit, mes maîtres qui ignoraient mon copinage, m’enfermaient pour pouvoir aller s’asseoir au fond du pré, assister au spectacle de la ronde des lapinous…

    La guerre est déclarée... pas de quartier !

     

    Las, cela s’est gâté après que mes copains aient dévorés à pleine dents toutes les tulipes que ma maîtresse avait plantées autour de chacun des arbres du terrain… Elle a même, de colère, appelé le garde chasse qui lui a dit qu’il passerait avec un furet… pour les débusquer et les attraper afin de les éloigner (« pas de sang chez moi » avait-elle exigé !). A cette époque, nous n’habitions pas là tous les jours, et mes potes étaient tranquilles et les rois des lieux avec les pies, tourterelles, hérissons etc.…

     


      La guerre est déclarée... pas de quartier !La guerre est déclarée... pas de quartier !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

    Et puis, un jou r, y’a eu un drôle de truc…

    La guerre est déclarée... pas de quartier !

     

    Les uns après les autres, mes copains devenaient aveugles avec une tête affre use… Ne voyan t plus leur nourriture, ils mourraient les uns après les autres…

    Même qu’un jour, j’en ai pris un petit  déjà bien atteint et que je l’ai ramené sur le paillasson, m’attendant à ce que ma maitresse le soigne… co mme elle le fait si bien pour moi : pas compris pourquoi elle m’a engueulé… et est partie chercher un voisin pour qu’il l’enlève de là…sans le soigner…

     Ils avaient une maladie, créée par l’homme pour leur extinction et qui les fait mourir dans d’affreuses souffrances… Le garde-chasse nous a dit que les chiens et les hommes ne pouvaient pas l’attraper, alors ma maitresse a été un peu rassurée… mais après çà : plus de copains…

     

    ...Alors je me suis résigné à me remettre à courir après les avions… juste pour maintenir ma forme, hein, j’suis pas fou, je sais bien que je ne les attraperai jamais… mais ça les faisait tant rigoler mes maîtres, hein, que bon, je ne les ai jamais détrompés…

    Depuis qu’on est venu s’installer ici définitivement, les copains sont aussi revenus… et tout allait bien : je leur avais fait passer les consignes que ma maitresse m’avait chargé de leur  communiquer : « on vous laisse les pommes qui tombent du pommier, mais vous n’allez pas dans le potager… » Tout c’est bien passé, jusqu’à ce que plus aucune pomme ne tombe… Alors là, ces ploucs n’écoutant que leur ventre et pas mes conseils, ils se sont mis à bouffer les salades, les carottes…

    La guerre est déclarée... pas de quartier !

    Alors là, la guerre a commencé :

    Mes maitres ont mis un grillage autour du potager… mais les mailles pourtant pas très grosses, laissaient passer les morfales…

    On a alors doublé le grillage d’un autre à maille fine … et mis une porte car cela devenait compliqué pour passer le motoculteur et la brouette…

    Mes maitres, se croyant tranquilles, sont alors partis en vacances, se croyant sereins…

    A leur retour, une sérieuse tâche de désherbage s’imposant… ils constatèrent que fraisiers et scaroles continuaient à être croqués… et  mes maitres ne comprenaient pas pourquoi… jusqu’au jour ou, en finissant le désherbage, mon maitre a trouvé un trou, un terrier profond et au fond un nid douillet avec des petits…

    Destruction de l’habitation, éradication des petits. Mais nous n’avions pas les parents, oncles et tantes… On mis alors des pavés de 50 posés contre la porte en bois dont l’écartement des lames permettaient sans doute le passage des intrus…

    Et la trêve dura…

    La guerre est déclarée... pas de quartier !jusqu’à ce que l’on constate que mes copains « ces sales bêtes » comme ils disent, s’étaient attaqués aux arbres, dévorant littéralement les branches basses des cèdres et des sapins (z’aiment pas les bouleaux, ni les noisetiers et les autres arbres ont des branches trop hautes).

    Le garde est alors venu installer dans le pré du fond une grande cage avec des épis de mains, du pain etc.… et un système qui ferait descendre la porte dès que le lapin mettrait la patte sur la plaque centrale…. Ils l’ont bien nargués (je les avais prévenus !!!) pendant tout l’hiver à tourner autour… c’était bien visible en hiver, avec leurs traces dans la neige, mais jamais aucun n’y a pénétré … Par contre, avec la couche de neige ces ballots se sont mis à manger les branches de plus en plus haut… et ça, ben ma maitresse n’a pas aimé… et le chat du voisin qui lui, s’est fait emprisonner non plus !

    Le garde est revenu, avec plein de cages dont une à trois compartiments contenant tr ois petites lap ines naines adorables… chargées d’attirer les mâles.

    La guerre est déclarée... pas de quartier !

    Installées à un point stratégique, leur cage bordée de cages pièges avec appâts, et doublée d’un grillage à grosse maille pour que je ne puisse pas aller dévorer des longues baguettes de pain qui moi aussi me font tant envie…, le garde pensait que peut être nous avions là la solution.

    Mais non, ils tournaient autour (trous en formation à quelques mètres, iris et rosier toujours déracinés… mais ils doivent avoir tout ce qui leur convient dans leur terrier car nos lapinettes n’ont eu aucun succès). Elles donnent juste un peu plus de travail à mes maitres, qui doivent les nourrir et nettoyer leur cage tous les jours. 


    J’ai voulu aller leur dire bonjour, mais pas moyen de passer. Et celle du milieu (la plus grosse, tape du pied en faisant un ramdam du tonnerre de Brest quand je passe mon nez à travers la grande clôture…elle râle, très fort.... « Bon d’accord tu veux pas qu’on soit copain, je me tire… Restez entre vous les filles… » (Euh en fait, j’ai dit à mes copains de vous ignorer aussi, par vengeance na !)

                  La guerre est déclarée... pas de quartier !La guerre est déclarée... pas de quartier !La guerre est déclarée... pas de quartier !


    Mes maitres ont donc cherché quelle serait la meilleure solution pour les empêcher de passer… Etant donné qu’ils viennent du terrain abandonné (véritable forêt vierge) qui jouxte nos terrains du fond, ils ont donc décidé de mettre un grillage tout le long de ce coin, d’autant qu’il est cerné à droite et à gauche par un mur de 2 m de haut… Il a d’abord fallu enlever les ronces, la vigne vierge, couper les arbustes (tout ce qui d’ailleurs gênait mon maitre pour passer la tondeuse !) bref faire place nette pour que le terrain soit propice à la pose du grillage. Que de griffures, éraflures, sur les avant bras et les jambes, mais dans la guerre, les blessures sont monnaies courantes…. Un grillage de 50 cm de haut à maille fine fut donc installé… mais il en manquait une dizaine de mètres… ils ont donc dû prendre la voiture pour aller en acheter en quantité suffisante, et tous fiers de ce combat qu’ils pensaient avoir conduit de main de maitres ( !) ils sont partis dîner à la maison…

    Pendant ce temps, mes copains, surpris de cette nouveauté (trop vieux pour courir les fourrés, je n’avais pu les prévenir !), ont commencé à la longer pour trouver la faille… mais le long du terrain un barbelé avait été tendu fermement et des grosses pierres maintenaient le grillage au sol sur toute la longueur… la guerre vous dis-je… Après le repas, mon maitre est venu voir son chef d’œuvre de défense… histoire de narguer les bêtes…  Il est revenu à la maison, abattu, triste et désespéré, raconter à ma maitresse ce qu’il venait de voir…. Un lapin était chez nous et, à son arrivée, il est parti en courant vers le grillage qu’il a d’abord longé et ne trouvant pas d’issue… Non non, il n’a pas creusé (pas le temps, l’ennemi était en vue…) hop un bond et s’aidant du grillage haut, roulade arrière et oufffffffff à l’abri…

    La guerre est déclarée... pas de quartier !Mes maitres ont cogité toute la nuit : pas d’autre solution, « on va doubler la hauteur… ». Ils ont même retrouvé un rouleau de grillage en fer de 1 m 50 au grenier… Ils l’ont coupé en deux (y’avait pas la longueur d’abord…. Hein et puis dans le combat, tous les moyens sont bons…). Ils ont rajouté un barbelé en hauteur et ont attaché les grillages très soigneusement, maille après maille avec des attaches…. Et puis ils n’avaient pas assez de pierres pour mettre tout le long et mon maitre est parti demander au voisin qui construit sa maison et sa piscine à côté si on pouvait le débarrasser de ses plus grosses pierres…

     


     

    Lors du contrôle effectué à 6 h du matin le lendemain par mon maitre (ça vire à l’obsession pour eux, là…) point de lapin, mais grillage soulevé un peu et début de trou à un seul endroit… Alors là, il a cogité un plan d’enfer : Il a placé devant le trou en formation une cage piège à deux entrées parce qu’en fait on ne sait pas si le lapin est passé par ici ou par là. Il a ensuite calé la cage pour ne pas qu’elle se renverse et que le système fonctionne bien…

     

    La guerre est déclarée... pas de quartier !La guerre est déclarée... pas de quartier !

     

     

     

     

     

     

     

     


    La guerre est déclarée... pas de quartier !Et ce matin, à 6 h encore (décidemment) il est allé voir et est revenu tout fier « on en a un ! on en a un ! » clamait-il tout content…

    Et je n’ai pas compris pourquoi ma maitresse faisait la gueule…

    Ah si : mon maitre est parti à 7 h 30 à Grenoble… et elle, ben elle reste avec ses 4 lapins à charge !!! Heureusement, le garde doit passer les récupérer en fin de matinée…

     

    Mais mon maitre, regonflé par sa prise, est parti lui en disant, « fais lui remettre la cage piège en place"

     


                                                    TOUS,  on les aura tous un jour !

     

    La guerre est déclarée... pas de quartier !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Signé VOYOU surnommé Pollux par Chris,

    (me demande bien pourquoi !!!!!!)

     

    que ma maîtresse remercie beaucoup d'avoir bien voulu accepter d'illustrer cette longue histoire ,

    et à qui, moi,  je ferais remarquer que ma maitresse à moi, hein, ben elle s'est quand même débrouillée
    pour avoir le dernier mot de l'histoire !!!!!

     

    La guerre est déclarée... pas de quartier !

     


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  • Toc toc toc toc toc toc..... Toc toc toc toc toc toc.....

    Evidemment moi qui suis sourd désormais et quasiment aveugle - et oui, l'âge à fait ses ravages... je n'ai rien vu, rien entendu.... mais j'ai nettement perçu étonnement, agacement, analyse et observations diverses etc... dont mes maîtres ont fait preuve ces temps-ci en préparant l'hivernage du jardin...

     

    D'abord, il y eu tous ces copeaux de bois retrouvés par mon maître, au fond de la remorque parquée sous le vieux cerisier... Comme le tas grossissait au fil des jours, il a fini par lever les yeux et voir....

    un trou fait dans une branche maitresse à 2 m 50 du sol...

    et dont le diamètre atteignait déjà 3 cm !

    Ils n'étaient pas content, pensant bien sûr immédiatement au gâte-bois qui avait déjà sévi et eut raison du saule pleureur, figure du jardin... Mais en observant le tas, ils virent que ce n'était pas de la sciure et n'avait pas d'odeur... Non des copeaux bien réguliers, bien propres vous dis-je...  Qui peut bien faire ça ?

     

    Il y avait bien aussi ce "rire" bizarre, entendu de temps à autre, et surtout très tôt le matin

     Toc toc toc toc toc toc..... Toc toc toc toc toc toc.....et deci delà ils trouvaient aussi de drôles de crottes blanches...

    Et puis l'autre matin, ma maitresse était seule avec moi dans le jardin en train de butter ses rosiers... Pas d'avions, pas de voitures en vue... Le silence donc... perturbé par un lancinant " Toc toc toc toc toc toc..... Toc toc toc toc toc toc.....".

     Mais que fabrique donc le voisin.... c'est pénible ce bruit, il pourrait taper plus fort, une bonne fois pour toute au lieu de tapoter, tapoter... Mais en se redressant et en écoutant bien... elle constata que l'origine du bruit ne venait pas de droite ou de gauche mais du centre du terrain.

    Alors très précautionneusement, elle s'est dirigée tout doucement, sans faire de bruit en direction du tapotement. Et soudain elle a vu .....

     Toc toc toc toc toc toc..... Toc toc toc toc toc toc.....

    C'était un joli pivert, dont les plumes rouges sur sa tête étaient toutes ébouriffées par le vent qui soufflait fort ce jour là... et cette fois, c'était dans le tronc d'un giottier qu'il s'agitait !

     Elle est restée piquée à l'observer, montant droit le long du tronc en s'appuyant sur sa queue... et sans cesser son éternel travail " Toc toc toc toc toc toc..... Toc toc toc toc toc toc.....". Pas très gros la bestiole, la taille d'une tourterelle en somme... Mais pas si sauvage que ça... Il s'est arrêté à son approche et s'est positionné de l'autre côté du tronc pour observer ma maitresse et n'a pris son envol jusqu'au sommet du noyer que lorsque qu'elle a eu franchi sa limite de sécurité située à moins de 3 m quand même, pas fou l'oiseau...

     

    Bon, et bien, l'animal est identifié.... un pivert... nous allons enquêter... Faut il le laisser trouer tous les arbres, ou sévir ?

     Léchouilles amicales.

    Voyou

     

    Toc toc toc toc toc toc..... Toc toc toc toc toc toc.....

     


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  • Aujourd'hui est un bien triste jour...

    LUI SI PETIT...

    Je me souviendrai toujours de son arrivée à la maison, si peureux, toujours sous mes jupes au moindre bruit, si petit

    On était parties en courant, Lucie et moi, lui acheter tout son « nécessaire » au Mammouth… et je me souviens qu’on avait fait la ronde sur le parking, toutes les deux, en chantant « on a un petit chien »...si petit…

    On nous avait dit de mettre un réveil qui faisait tictac près de son panier, pour qu’il ait l’impression de toujours entendre les battements du cœur de sa mère… il était si petit…

    Si petit qu’on avait dû lui mettre un tabouret pour qu’il parvienne à passer la tête sous la rambarde du balcon et surveiller tout ce qui passait dans SA rue…  Que de frayeur quand il entendait un collègue passer et qu’il arrivait ventre à terre pour sauter sur son tabouret et le saluer correctement… Combien de fois j’ai cru qu’il allait passer par-dessus et tomber, lui si petit…

    Bon il ne devait pas rigoler tant que çà à nous attendre toute la journée avant de faire de grandes promenades le soir… Même qu’inquiets, nous avions mis une caméra pour filmer ce qu’il fabriquait… pour découvrir qu’en fait sitôt la porte fermée, il écoutait, penchant la tête à droite puis à gauche avant de se rouler en boule contre cette porte afin d’être sûr qu’elle ne puisse s’ouvrir sans qu’il ne le sache, et sitôt fait de s’endormir très profondément, si petit…

    Grâce à lui j’ai découvert tous les chemins du plateau Croix-Roussien… et plus tard, alors qu’il était adulte, les moindres rues de Levallois et même de Neuilly… quand on partait tous les deux à la rencontre de son maître qui rentrait du travail… Pourtant c’était toujours lui qui l’apercevait le premier me signalant son arrivée par un petit  glapissement et un piétinement de joie, petit, si petit…

    Je me souviens aussi des longs trajets PARIS LYON en voiture où il disparaissait sous le siège du conducteur et ne ressortait que pour courir à perdre haleine sur le terrain, retrouvant ses copines les vaches et ses amis les lapins, plus gros que lui parfois, lui si petit…

    Je me souviens aussi des longues ballades faites sur les sentiers de Villette ou d’ailleurs, toujours en laisse puisqu’il n’avait jamais voulu « apprendre à obéir » ce petit têtu même avec son prof... et de ces derniers petits tours qu’il faisait le plus souvent avec son maître pour aller léchouiller rapidement (pas de temps à perdre moi, je suis petit et mon tour n’est pas fini) le grand chien de chasse qui passait son museau entre les barreaux de son portail pour lui dire bonjour… Bon d’accord, ils ne passaient jamais la tête dans le même trou… mais c’était un rituel quotidien entre ce grand chien et lui,si petit…

    Et puis il y a un mois, il n’a pas pu atteindre le portail et il est tombé en syncope, net sur le trottoir, pauvre petite chose au bout de la laisse… et depuis il a eu de plus en plus de mal à se déplacer et n’a jamais pu aller dire adieu à son copain le chien de chasse. Ses seules sorties avaient lieu quand son maitre le portait jusque sous le pommier et ils revenaient  tous les deux à tous petits pas…

    Dimanche Lucie est venue avec Adrien lui dire ADIEU… Je ne sais pas même s’il l’a reconnue… mais le lendemain, il n’a plus voulu manger ni boire… et le soir il a été pris de diarrhées qui n’ont pas cessées… obligeant ses maitres à se lever la nuit, toutes les deux heures, pour qu’il puisse sortir… Mais ils devaient aussi récupérer la pauvre petite chose, sourde et aveugle, complètement désorientée au milieu du terrain… laver son pelage souillé et le recoucher dans son panier en l’entendant gémir.

    Alors aujourd'hui, si petit… il a fait quelques dernières ballades dans le pré, à son rythme, le train arrière presque paralysé par moment, restant planté, tremblant, chancelant sur ses pattes. Il a passé un long moment sur les genoux de son maitre au soleil au milieu des tulipes, calmé pour un instant par de douces caresses… Lui qui ne supportait pas de rester sur nos genoux deux minutes, il s’est endormi sur les miens pendant que je lui murmurais plein de choses qu’il ne pouvait plus entendre.

    Alors aujourd'hui, en larmes tous les deux, on l’a emmené dans son panier, toute petite boule de poils si petite…, chez le vétérinaire. On l’a caressé puis son maitre a pris sa toute petite tête dans sa main. Moi je n’ai pas pu, je pleurais trop et je ne voulais pas l’angoisser, mais je n’ai pas lâché son regard aveugle… comme pour lui dire on t’aime fais un beau voyage… Il s’est endormi définitivement dans son panier, sous les caresses de son maitre et nos pleurs.

     

    Aujourd'hui est un bien triste jour...

     

    Petit Voyou si tu savais comme tu nous manques…

    ...tu as partagé nos vies pendant presque 17 ans et on t’aimait tant ! 

     

    Aujourd'hui est un bien triste jour...


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